mardi 9 juillet 2013

rien ou presque (4000 îles, Laos)

2 juillet 2013, ile de Don Det, sud du Laos

Je passe trois jours sur Don det l'île de la glande. Je joins les photos d'une sortie pêcher sur le Mékong (rien attrapé hein, 1ère fois) avec un couple newyorkais californien, les deux allemandes rencontrees la veille et Reuben un singapourien. Contre 60000 kips le mari de la fille du patron d'une guesthouse nous emmène griller au soleil avant de faire griller un poisson acheté au marché, pas con le type. Barbecue sur un ilot après une baignade dans le courant, on deguste les brochette et le poisson avec du riz collant pendant que le soleil passe derrière les nuages du couchant, la vie est dure je vous le dis!













Je joins également les clichés d'une folle cavalcade à vélo (oui un peu d'activité  pour dire) sur l'île sud don khone ralliée par un pont à péage, bah oui faut bien jeter sa pièce en temps que touriste! ça me rappelle le Québec tiens! Oui car on veut tous aller y voir les chutes d'eau du Mékong l'impossible remontée du fleuve pour laquelle les français de la cochinchine firent marner 500 locaux jusqu'à ce que mort s'en suive. La réalisation fut la construction d'une voix ferrée a travers l'île de don khone pour y faire passer des bateaux armés et ainsi contrôler le trafic du fleuve mythique en amont.
L'île de Khone est suffisamment petite pour etre couverte a velo dans sa longueur en moins dune heure et suffisamment grande pour accueillir rizières et plantations, forêts anarchiques au vert prépondérant et cultures en jachères entre lesquelles des buffles d'eau se prélassent dans des eaux rouges et boueuses. Je termine cette dernière rando vélo par un café glacé sur un terrasse surplombant le Mékong, face au soleil couchant, assez unique, calme, beau, un autre lieu ou le temps s'arrête, une curieuse et douce impression. Les mésaventures avec mon vélo à déraillage multiples et sans pédale gauche -bah oui ici on vend du bonheur temporaire, rien ne dure et ces vélos sont la réalité qui rattrapent le rêve- culminent sur mon trajet de retour, nocturne et sans lumiere, normal. Le U de soutien du casier avant se débine et pivote jusqu'à passer entre mon garde boue et le pneu avant. La suite relève du rêve, superman, voler. La réalité c'est l'atterrissage forcé dans le noir sur les graviers de la piste défoncée mais sous le ciel étoilé magnifique. Bref après le constat de simples égratignures sur les mains et un rafistolage avec un élastique (Merci padre), je remet la chaîne sur les pignons dans le noir et je suis bon pour rentrer en pédalant a taton.










 
















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