vendredi 28 septembre 2012

Powell river à l'improviste

Lundi c'est le départ, je continue ma route vers le sud, mais pas bien loin, powell river où habite le père de corey, un gars de fort st john chez qui j'avais passé une nuit. J'embrasse julie une vraie maman qui s'est assuré que je ne manquais de rien. Ian me donne un lift jusqu'au ferry de 8h, on se fait un gros hug et on se dit à la prochaine.
Heriot bay, une pause sur la route, merci marie pour ce super plan! Mettre la main a la pâte, vivre sur l'eau et se reposer au chaud.  Merci Ian et julie pour le temps passé avec vous, sur l'eau, sur terre et avec la famille, à bientôt! Au revoir les huitres prenez du poids dans vos casiers!

Sorti du ferry, je marche pas mal le long de l'ancienne autoroute, le soleil se lève sous le plafond nuageux. Je pose mon sac après une bonne trotte et temps le pouce.

Apres 20minutes un vieux pickup se gare devant moi. Chad, ancien pouceux qui bosse dans l'ossature bois, me fait sortir de la banlieue pour petits vieux de Campbell river. une courte ride mais qui m'aide bien. Chad connais le spot ou je vais pouvoir etre pris rapidos.

Et Chad a vu juste, cinq minutes plus tard je repars avec Dianne, travailleuse sociale qui revient de 3jours de camping sur la côté ouest. Elle me dépose ensuite au centre ville de courtenay. Merci a vous deux! J'ai encore du temps avant que le bus qui amène au prochain ferry ne passe. Powell river est de l'autre côté de la mer intérieure, côté continent, et le ferry part de comox, un patelin qui jouxte courtenay. Je me pose à la bibli blog et feuilletage de magasines, le temps que la météo s'améliore et puis je remballe pour me chercher un ticket de bus, je me dirige vers les locaux sous un beau ciel qui se dégage. La nana de l'accueil me donne un pins de la ville, oh yeah! Le conducteur de la ligne 11 little river emmène ses voyageurs jusqu'au ferry. Le temps d'acheter le ticket, hop deux trois photos, hop deux trois mûres dans le gosier, on board!
au loin powell river


Un gros navire. On laisse les nuages derrière nous, ils essaient de nous rattraper mais devant nous c'est un beau ciel bleu qui se dessine au dessus de Powell river, yeeha!
enferme dehors!

un autre draw meat!
Je débarque et me balade à l'aveugle. Cherchant vaguement un coin ou me poser mais pas de terrasse avec vue sur la mer. Je pousse un peu plus loin en longeant la cote. Je vois un parc en contrebas. Il donne une bonne vue degagee sur la mer et le ciel. Je prend possession d'un banc et fainéante devant ce spectacle. Les nuages, ajourés, laisse passer les rayons par endroits, la mer s'illumine ...  et ça change tout le temps!




Passées 18h je pars en quête d'une cabine téléphonique et appelle le paternel de Corey. Coup de fil impromptu, j'ai le père surpris au téléphone mais pas désarçonné pour autant, je lui explique que j'ai rencontré son fils, que je suis la, ou je me trouve dans la ville, blablabla ça coupe! Plus de crédit sur ma carte, le temps que je dégaine de la monnaie et rebigophone, sa femme me dit qu'il est en route pour me retrouver au point que j'ai nommé. Ça traîne pas! Peu de temps après, le pickup de Paul fait un demi tour dans la lumière dorée du soleil déclinant! On se serre la main. Un type franc et chaleureux au premier coup d'oeil. On pose pas de question on embarque, jump in! Je lui dit qu'il faudrait que je fasse quelques courses, il me répond qu'on verra bien, que ça presse pas. Ça sent l'arnaque je vais encore me faire inviter à souper. On arrive chez lui, de l'autre côté de la ville. Une super baraque avec baies vitrées sur la crique dont les eaux sont protégées. Les lueurs orangées du soleil se reflètent à la surface. Je fais la connaissance de la mère de Corey, née en Angleterre. Adorables ils me mettent les pieds sous la table. Je vous passe les détails mais le repas est savoureux et plein d'attentions. Ouverts à m'accueillir sans aucune manière. On parle îles shetland, peinture, différences culturelles, histoires d'anciennes générations, ...

En me parlant du lendemaim paul me dit You do whatever you want nils. Je fais ce que je veux, mais oui c'est super ça!!! Mais je sais déjà, je vais aller filer un coup de main à sa ferme, plus loin, la ou il habitait il y a 5ans sans électricité. hehe je suis pas la pour me tourner les pouces. Un accueil chaleureux et un solide repas de gourmet méritent bien un peu d'aide si je peux m'être utile. Je descend comme un prince dans mes "appartements", le sous sol, entouré des peintures de la femme de Paul, un mega lit et une télé où j'enclenche le DVD que paul m'a prêté sur le white pass, le fameux train qui accéléra le trafic entre Skagway et Whitehorse, en passant par un col à 1300m à 50km du niveau de la mer, 2.4 à 4% de pente! Taillé à coup de pioche et de poudre noire en 1898... Rare dans le genre. Je ferme les paupieres sur les images et vidéos d'archives avec un fond de country ragtime. Sacrée journée, j'en reviens toujours pas des surprises du voyage, un merci infini à mes hôtes.

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